De l'utilité d'un rough…
Comme la plupart des dessinateurs, j'ai l'habitude de tester
des brouillons, avant d'oser attaquer le dessin final. Double avantage : d'un
côté, cela fournit une étape supplémentaire à valider par le client (qui pourra
plus difficilement, une fois le travail fini, demander de faire autre chose à
la place, quoique ça arrive quand même), de l'autre, cela permet au modeste
auteur que je suis d'avoir une vision globale de ce que je produis, et de m'en
faire une idée en tant que lecteur.
Par exemple, voici les deux premières pages "rough" publiées chez foolstrip (ici, pour rappel) :
Avec un peu de recul, je constate que l'ensemble est trop classique, trop sage, voir fade (c'est souvent le genre de critique qui revient, chez moi). Du coup, changement d'ambiance. Comment ? En changeant la mer classique en MER DE FLAMMES. Dont acte :
Tout de suite, ça va mieux, non ?
Mais si je devais les refaire, je n'en ferai pas de nouvelles… à raison d'une par semaine, je ne me peux pas trop me laisser distraire par les remords...
Peut-être pour la version papier…